Éleveur de chevaux : reproduction, bien-être et santé avant tout

Avec près de 1 022 000 d'équidés en France, l’éleveur de chevaux exerce un métier riche et varié, centré sur la reproduction, le bien-être et la santé des animaux. Au quotidien, il veille à offrir un environnement adapté aux besoins des chevaux, tout en supervisant leur alimentation, leurs soins et leur développement.
Ce professionnel travaille également à planifier et gérer les programmes de reproduction pour garantir une certaine lignée des races qu'il élève.
Connaître les besoins spécifiques des chevaux, repérer les signes de bonne santé ou d'éventuels problèmes, et savoir collaborer avec des vétérinaires font partie des compétences pour réussir dans ce domaine.
Pour tous ceux passionnés par les animaux, mais plus particulièrement par l'univers du cheval, ce métier exige patience, observation.

Pourquoi devenir éleveur de chevaux ?

Devenir éleveur de chevaux est une passion qui demande beaucoup de dévouement et de travail, mais qui peut être extrêmement gratifiante. L'élevage de chevaux permet de participer à la préservation et à l'amélioration de races spécifiques, ainsi que de contribuer à la santé et à la qualité de vie des chevaux.

En tant qu'éleveur, vous avez l'occasion de travailler en collaboration avec des vétérinaires ainsi qu'avec des maréchaux-ferrants, en veillant à leur bien-être et en les préparant pour une carrière future dans la compétition, au trait ou même à l'équitation, qui est le 3e sport national avec plus de 9 000 établissements équestres et 692 399 licenciés en équitation.

Qu’est-ce qu’un éleveur de chevaux ?

L’éleveur équin est responsable de l’entretien et de la reproduction d’un troupeau d’équidés, qu’il s’agisse de chevaux de selle destinés à la monte, de chevaux de trait pour l’attelage et le tractage, ou encore de chevaux de sport pour des disciplines telles que le saut d’obstacles ou les concours.

Avant tout, c’est un soigneur qui contrôle quotidiennement l’état de santé des animaux et assure des soins réguliers comme le pansage ou les traitements antiparasitaires. Face à des anomalies importantes, il fait appel au vétérinaire. Il surveille également l’état des ferrures des chevaux et sollicite le maréchal-ferrant si nécessaire.

En parallèle, l'éleveur équin participe activement à la reproduction en supervisant les saillies et les mises bas, et suit de près la croissance et le développement des poulains.

Il prend en charge leur alimentation et assure l’entretien des écuries, le nettoyage des boxs ainsi que le maintien en bon état du matériel de la sellerie.

Qu'est-ce qu'un élevage de chevaux ?

Un élevage de chevaux est une activité dédiée à la reproduction et à la naissance d’équidés domestiques tels que les chevaux, ânes et mulets, dans le but de répondre à divers besoins humains.

Les animaux issus de ces élevages peuvent être destinés aux sports équestres et hippiques, aux loisirs ou encore à des tâches de traction.

Ce processus d’élevage de chevaux a joué un rôle majeur dans la domestication du cheval, permettant le développement de races spécialisées adaptées aux usages spécifiques.

En France, toutes les activités d’élevage de chevaux sont administrativement reconnues comme faisant partie intégrante du secteur agricole, ce qui reflète leur importance dans l’économie rurale et dans la préservation des traditions équestres.

Quel est le salaire d'un éleveur de chevaux ?

Le salaire d’un éleveur de chevaux varie selon son expérience et son statut.

Un éleveur débutant perçoit généralement une rémunération équivalente au SMIC.

Après quelques années d’exercice, ce montant peut évoluer pour atteindre environ 1600 € bruts par mois.
Avec davantage d’expérience et une maîtrise accrue de son activité, le salaire peut s’élever entre 2500 € et 3000 € bruts mensuels, notamment pour les professionnels ayant diversifié leurs compétences ou développant leur propre élevage.

Source : www.cidj.com/

Où exerce l’éleveur de chevaux ?

L’éleveur équin peut exercer son métier dans divers environnements adaptés à l’élevage et à la gestion des équidés.

• Il peut intégrer des structures spécialisées comme les haras ou les élevages équins, où sont conduites des activités de reproduction et de sélection
• Les centres équestres et les écuries de compétition offrent aussi des opportunités pour participer à l’encadrement et au soin des chevaux destinés à l’apprentissage ou aux concours.
• En milieu agricole, l’éleveur peut intervenir dans des fermes qui élèvent des chevaux en complément d’autres productions.
• Enfin, certains professionnels choisissent de se lancer à leur compte en créant leur propre élevage, gérant alors l’ensemble des activités liées à leur exploitation.

Quelles races de chevaux choisir pour un éleveur de chevaux ?

Lorsque l'on est éleveur de chevaux, le choix des races à élever dépend largement de la demande du marché.

Par exemple, les pur-sang anglais sont souvent très recherchés pour les courses en raison de leurs performances.

Les Lusitaniens et les Frisons, quant à eux, attirent l'attention pour le dressage grâce à leurs allures élégantes et leur maniabilité.

Pour l'équitation, des races comme le Pottok ou le Connemara sont particulièrement appréciées pour leur polyvalence et leur robustesse.

Enfin, en ce qui concerne les chevaux de trait, des races comme le Breton ou le Comtois répondent aux besoins spécifiques des travaux agricoles ou forestiers.

Comment devenir éleveuse / éleveur de chevaux ?

Exercer le métier d'éleveur de chevaux ne nécessite pas de qualification professionnelle obligatoire, mais suivre une formation, pouvant aller du diplôme de niveau bac jusqu’au bac+5, est vivement conseillé pour acquérir les savoirs indispensables et pratiquer avec professionnalisme.

Quelles formations suivre pour devenir éleveur de chevaux ?

Voici quelques exemples de formations d'éleveur de chevaux, du BP au bac+5, spécifiquement conçues pour le monde équestre et l’élevage équin.

Niveau bac

• Bac professionnel Conduite et Gestion de l'Entreprise Hippique (CGEH)
• Bac professionnel Conduite et Gestion de l’Entreprise Agricole avec module équin (CGEA)
• BP (brevet professionnel) responsable d'entreprise hippique

​Niveau bac+2

• BTSA PA (productions animales) spécialité élevage équin et valorisation des jeunes chevaux
• BTSA ACSE (analyse, conduite et stratégie de l’entreprise agricole) support équin

Niveau bac+3

• Licence professionnelle productions animales (développement et conseil filière équine)
• Licence professionnelle management et gestion des organisations (gestion dans la filière équine)
• Licence professionnelle en droit des entreprises agricoles (culture-élevage équestre)

Niveau bac+5

• MS sciences et management de la filière équine

Peut-on se reconvertir pour devenir éleveur de chevaux ?

Il est tout à fait possible de se reconvertir professionnellement pour devenir éleveur de chevaux, offrant ainsi une belle opportunité pour changer de vie au bon moment.

Ce métier peut s’exercer sans aucun diplôme, mais pour réussir une reconversion dans ce domaine, suivre une formation reste une démarche judicieuse.

Il existe plusieurs formations disponibles, qu'elles soient à distance ou en présentiel, permettant d’acquérir les connaissances et compétences nécessaires pour gérer efficacement un élevage et travailler avec professionnalisme au contact des chevaux.

Quelles sont les compétences requises pour devenir éleveur de chevaux ?

Pour devenir éleveur équin, il est nécessaire de connaître en détail l’anatomie, la physiologie et la psychologie des équidés.

Il faut également maîtriser les techniques de reproduction et de dressage.

De plus, une bonne compréhension des méthodes d’élevage et de gestion agricole est indispensable.

Enfin, des notions en génétique et en biologie animale permettent d’optimiser la sélection et le suivi des chevaux.

Quelles sont les évolutions de carrière d'un éleveur équin ?

Un éleveur équin a la possibilité d’évoluer dans sa carrière en ouvrant son propre élevage, s’il souhaite devenir indépendant et gérer son activité.

Avec des formations supplémentaires, il peut se diriger vers d’autres professions liées aux chevaux, comme enseignant d’équitation, transmettant son savoir-faire aux cavaliers. Il peut aussi choisir de devenir guide touristique équestre, responsable de centre équestre pour gérer les installations et les équipes, ou encore entraîneur, notamment dans le domaine des courses hippiques, pour travailler avec des chevaux de compétition.

La filière équine démontre une belle vitalité, avec 33 988 éleveurs et propriétaires de juments saillies, et 66 000 emplois en activité principale. Ce secteur offre de nombreuses perspectives pour les passionnés de chevaux et d'élevage. Entre passion, travail et savoir-faire, il s’agit d’une activité qui demande de l’engagement et une certaine détermination, que ce soit pour débuter, se reconvertir ou évoluer dans ce secteur. Alors, envie de vous lancer ?

Source : agriculture.gouv.fr/
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